Allopathie

L’allopathie est la démarche la plus souvent choisie et enseignée dans nos écoles vétérinaires, c’est elle que vous connaissez au quotidien dans les cliniques et cabinets vétérinaires où vous travaillez et qui utilisent des médicaments allopathiques vendus sur place en général (antibiotiques, antalgiques, anti-inflammatoires….).

Ces médicaments servent à lutter contre les symptômes rencontrés sur l’animal malade, et c’est pour cette raison qu’ils appartiennent chacun à une classe thérapeutique dont le nom commence par « anti » : par exemple « antibiotique »: pour lutter contre les bactéries et les supprimer, ou encore « antipyretique » pour lutter contre la fièvre et ses manifestations gênantes voire dangereuses parfois…..Le terme « Allopathie » signifie littéralement « aller contre » la maladie. (allo et pathie).

Par ailleurs ces médicaments sont prescrits à des doses pondérables c’est à dire mesurables, quantifiables (mg par kg, ou par unité de surface corporelle etc).

C’est une médecine qui peut être très efficace et nous l’utilisons quand la cause de l’affection est connue avec beaucoup de satisfaction.

C’est par exemple le cas lorsqu’un chien s’est fait piquer par une tique qui lui a inoculé la piroplasmose, on voit alors sur un frottis sanguin le parasite (le piroplasme) qui est dans certains globules rouges, le diagnostic est certain, et nous disposons alors d’une molécule allopathique très efficace qui permet le plus souvent de sauver le chien de cette maladie très grave, ce serait une faute de ne pas lui administrer.

Lorsque la cause de la maladie, au sens allopathique du terme n’est pas identifiée, même si on peut pendant un moment être obligé parfois de lutter conte les symptômes présentés par l’animal à soigner par l’utilisation d’un médicament allopathique (dans la mesure où celui-ci peut encore être efficace sur ces symptômes), on peut commencer à cette occasion à chercher une autre voie pour obtenir la guérison véritable de l’animal: l’homéopathie est alors très souvent un moyen précieux pour y arriver

C’est ici par exemple le cas d’un animal qui souffrirait d’une pyodemrite chronique (infection récidivante de la peau qui peut parfois durer depuis des mois), sans cause réelle identifiée (au sens allopathique du terme) mais pour lequel on peut en même temps que l’on débute une prise en charge par l’homéopathie, être obligé de prescrire un énième antibiotique pour ne pas faire courir un risque de contamination humaine (si il ya des bébés ou des personnes âgées dans son environnement c’est à dire des personnes qui peuvent éventuellement avoir parfois des défenses immunitaires insuffisamment efficaces ), cela le temps que les remèdes homéopathiques puissent traiter le terrain profond de l’animal afin de le mener à une véritable guérison, en profondeur. En médecine vétérinaire c’est une situation fréquente que l’on rencontre en dermatologie, en gastroentérologie, dans certains troubles dits « du comportement » etc

Enfin dans une maladie chronique récidivante où les médicaments allopathiques prescrits et represcrits (parfois depuis très longtemps) au fil des consultations n’ont plus aucun effet positif (et ont alors parfois engendré une maladie secondaire dite iatrogène), et dans la mesure où il n’y a pas de risque de contamination( humaine ou contamination d’autres animaux présents dans l’environnement immédiat), l’homéopathie est une médecine de choix pour tenter de traiter le terrain de l’animal malade.

De surcroît, le propre d’un médicament allopathique est presque toujours d’avoir un (ou des) effet(s) secondaire(s) parfois très toxique(s), le dictionnaire des médicaments vétérinaires ou le « dictionnaire Vidal » en médecine humaine, sont remplis des recommandations et prudences d’usage de ces médicaments.

Enfin la sélection, mise au point et mécanisme d’action de ces médicaments reposent sur une conception de l’être vivant qui considère que son fonctionnement est essentiellement régie par les seules lois des sciences dites cartésiennes : la physique, la chimie voire certaines lois mathématiques.

Ainsi dans cette démarche médicale, tout ce qui est subjectif chez l’animal à soigner (ou au sein du troupeau), n’est pas nécessairement pris en compte pour arriver au diagnostic et traitement de l’affection qui motive la consultation, et par ailleurs on recherche le plus souvent les symptômes classiques statistiquement décrits et identifiés chez tous les patients atteints de cette maladie pour poser le diagnostic.

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à poser vos questions au Docteur Stéphane LITTNER